Alignement des programmes de formation avec les besoins des industriels

Suite à la signature de la convention de partenariat, en mars 2024, visant à renforcer la synergie entre les industries et les centres de formation professionnels pour mieux répondre aux besoins du marché du travail, le Président du Syndicat des Industries de Madagascar (SIM) et la Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (METFP), Marie Marcelline Rasoloarisoa, se sont rencontrés, vendredi.

Plusieurs axes prioritaires qui se trouvent au cœur de cet accord ont été abordés.

Pour rappel, cette convention vise à développer un système de formation répondant précisément aux exigences des entreprises, tout en facilitant l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. L’objectif est de combler le fossé entre les formations proposées dans les établissements d’enseignement technique et professionnel et les compétences recherchées par les industriels.

Outre l’alignement des programmes de formation avec les besoins des industriels, l’accord prévoit le développement d’un pôle de stages est également un point clé de la convention, afin d’offrir aux étudiants des opportunités concrètes d’appliquer leurs connaissances dans des environnements industriels réels, la mise en place d’un réseau de mentorat où les techniciens expérimentés des entreprises aideront à former les futurs talents dans les centres de formation, ainsi que la promotion des métiers de l’industrie auprès des jeunes, à travers des campagnes de sensibilisation, pour faire connaître les diverses opportunités professionnelles qu’offre le secteur industriel.

Selon Tiana Rasamimanana, président du SIM, la réussite de ce partenariat repose sur la création de synergies entre les acteurs de la formation et les entreprises. « L’adéquation entre la formation et les besoins réels du terrain est essentielle pour garantir que nos jeunes soient prêts à relever les défis de l’industrie », a-t-il déclaré.

De son côté, la ministre Marie Marcelline Rasoloarison a indiqué que des réformes curriculaires sont en cours pour s’assurer que les jeunes formés dans les centres techniques et professionnels soient immédiatement opérationnels après leur baccalauréat. Cette réforme vise une réponse plus ciblée aux exigences du marché du travail, a-t-elle ajouté.