L’exécution des travaux de construction de l’autoroute Antananarivo–Toamasina par l’Entreprise Samcrete est assujettie à des mises à jour par rapport aux études initiales en tenant en compte des aléas sociaux et environnementaux.
En effet, le cahier des charges environnementales, annexé au permis environnemental du projet, ordonne des changements de tracé notamment le passage par la colline d’Ambohimanga et Anjozorobe Angavo, compris dans la tranche ferme de 80km reliant Antananarivo et Anjozorobe. Suite à la constatation sur terrains avec les populations concernées, le Ministère des Travaux Publics a également exigé à l’Entreprise titulaire de travaux des changements de tracé pour que celui–ci ne traverse plus les talwegs. Ainsi, les rizières devraient être préservées sauf si le passage est techniquement nécessaire et inévitable.
Par ailleurs, le tracé de la phase 2 et 3 du projet , entre Anjozorobe et Toamasina, n’est pas encore définitif. De s plans ont déjà été établis par le ministère des travaux publics et le ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD), en concertation avec WWF afin d’éviter le passage de l’autoroute sur Zahamena, selon le ministère des Travaux publics.
Le MTP souligne que la réalisation du projet prend en compte minutieusement la protection de l’environnement conformément au décret MECIE, et respecte toutes les recommandations venant de l’Office National de l’Environnement, du ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD), du ministère de la Communication et de la Culture (MCC) ou du ministère de la Population.
La création d’un Comité de Pilotage composé de plusieurs entités et parties prenantes, dont la présidence de la République , plusieurs départements ministériels , ainsi que deux gestionnaires des Aires Protégées ( FANAMBY et CAZ) est envisagée, pour garantir le bon déroulement du projet en tenant compte les volets environnementaux et sociaux, indique–t–on.
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