Un contrat de don d’une valeur de 63 724 euros, soit l’équivalent de 316 millions d’Ariary, relatif au Projet d’Installation d’Équipements Médicaux au CHU de Gynécologie–Obstétrique de Befelatanana, a été signé ce 14 novembre par Shigechika Yamada, Chargé d’Affaires a.i. de l’Ambassade du Japon et le Professeur Rakotovao Andrianampanalinarivo Hery, Directeur du CHU de Gynécologie–Obstétrique de Befelatanana.
Ce projet porte sur une dotation d’équipements médicaux indispensables pour le service gynécologie–obstétrique du CHU GOB et s’inscrit dans le cadre du programme de coopération japonaise intitulé « Aide sous forme de dons aux micro–projets Locaux », ou « APL ».
Les équipements à acquérir dans le cadre de Projet comprennent un ventilateur d’anesthésie pour aider à faciliter le bon déroulement des interventions chirurgicales de manière sûre et efficace, trois incubateurs pour permettre un plus grand nombre de nouveau–nés de faible poids de recevoir des soins attentifs dans des conditions optimales, ainsi que quatre onduleurs (UPS) pour protéger chaque équipement médical contre les pannes dues à des surintensités pendant une coupure de courant.
A noter que le CHU GOB accueille chaque jour de nombreuses personnes et effectuent plus de 6000 accouchements et environ 600 interventions gynécologiques par an. Cet hôpital reçoit une concentration de patientes gynécologiques en état grave, de femmes enceintes dont l’accouchement par voie naturelle s’avère difficile, et de nouveau–nés prématurés ou de faible poids. Ces cas nécessitent des interventions chirurgicales ou des soins médicaux particulièrement attentifs.
« Bien que les professionnels de la santé du CHU GOB fassent tout leur possible pour répondre à ces situations désespérées, le manque d’équipement médical limite l’efficacité de leurs efforts. Le grand nombre de patients en état grave et le recours à des tâches manuelles en remplacement des machines alourdissent encore la charge de travail des professionnels de santé, et la situation sur le terrain se rapproche de la limite actuellement », indique–t–on.
Le soutien du Japon vise ainsi à protéger la vie des mères et des enfants de la Capitale, et dans tout Madagascar.