Au deuxième trimestre de 2024, les entreprises ont évoqué les mêmes trois principales contraintes énoncées au premier trimestre, soit l’« incertitude de la conjoncture économique » constatée par 74,6 % des entreprises, l’« incertitude du contexte socio–politique » citée par 56,9 % et le « délestage » par 51,5 %, selon les résultats de l’Enquête sur la conjoncture économique (ECE).
La « fiscalité » et les « problèmes liés aux réseaux de transports » occupent toujours la quatrième et la cinquième place avec des taux de moins de 50,0 % : respectivement 38,4 % et 36,0 %. D’autres facteurs, tels que les « activités informelles », l’« insuffisance de la demande », les « conditions de la concurrence » et la « concurrence des importations » sont évoqués par plus de 20,0 % des entreprises.
Reprise
Malgré ces nombreuses contraintes, les activités des entreprises formelles du secteur réel ont repris entre le premier et le deuxième trimestre de 2024, d’après les résultats de l’enquête sur la conjoncture économique (ECE) réalisée par la Banque centrale de Madagascar (BFM). A noter que la progression a été moins importante qu’attendue, mais plus vigoureuse que celle enregistrée sur la même période en 2022 et 2023.
L’Indicateur synthétique des Activités des Entreprises (IAE) au deuxième trimestre de 2024 a atteint 17,2 %. L’écart de prévision a été de 2,8 points.
L’amélioration a concerné les secteurs secondaire et tertiaire. Les activités des microentreprises et des entreprises de taille moyenne sont restées plus ou moins stables, tandis que les petites entreprises ont continué à subir une baisse d’activité. A l’inverse, l’IAE le plus élevé, à 28,7 %, a été enregistré par les grandes entreprises.
Pour les prévisions, une poursuite de la reprise des activités est attendue au troisième trimestre 2024. Les entreprises formelles du secteur réel anticipent une poursuite de la progression de l’IAE, qui atteindrait 19,8 % pour le troisième trimestre 2024. Cette croissance concernerait tous les trois secteurs d’activités et les entreprises de toutes tailles, à l’exception des petites entreprises. Toutefois, l’embauche marquera une pause. En raison de la perspective de hausse des coûts de production, le bénéfice resterait quasiment stable, malgré la hausse des prix de vente.
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